Les lycées agricoles privés en Bretagne tardent à intégrer les principes d'une agriculture durable malgré des directives claires.
Bien que l'agroécologie soit officiellement mise en avant comme modèle de l’agriculture de demain, les pratiques et formations continuent majoritairement à promouvoir les méthodes intensives. Ces dernières restent la norme dans les enseignements dispensés, freinant ainsi la transition écologique souhaitée.
« Pour enseigner à produire autrement, il faudrait d’abord revoir les programmes et former les enseignants, mais surtout s’adapter aux attentes du monde agricole actuel, encore très orienté vers l’intensif. »
Plusieurs facteurs expliquent ce décalage : une tradition ancienne, la pression des acteurs économiques locaux, et une certaine inertie institutionnelle. Les lycées privés, notamment, sont soumis à des contraintes qui limitent l’introduction de pédagogies plus écologiques.
Quelques établissements commencent à expérimenter des approches plus durables, intégrant la biodiversité, la réduction des intrants chimiques et les circuits courts. Ces actions restent cependant trop peu fréquentes et souvent isolées pour transformer en profondeur les cursus.
Résumé auteur
Les lycées agricoles bretons, surtout privés, peinent à concrétiser la transition vers une agriculture durable, laissant la majorité des formations sous l’empire de l’agriculture intensive traditionnelle.