Le président Emmanuel Macron a dévoilé les grandes lignes du service militaire volontaire, dont la mise en œuvre progressive est prévue dès l’été 2026.
Pascal Praud émet des réserves sur cette mesure, s’interrogeant si elle ne comporte pas « une part de diversion » de la part d’Emmanuel Macron. Selon lui, cette initiative pourrait servir à capter l’attention publique et détourner le regard d’autres enjeux.
« Il y a sans doute un effet d’annonce qui vise à redorer l’image, mais ce n’est pas certain que ce service militaire change profondément les choses », affirme Pascal Praud.
Le dispositif vise à offrir une expérience militaire courte et engagée aux jeunes, renforçant ainsi le lien entre la société civile et les forces armées. La mesure s’inscrit dans un contexte où le gouvernement cherche à renforcer la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance nationale.
Pascal Praud questionne la dimension réelle et l’impact du service militaire volontaire, suggérant qu’il pourrait s’agir aussi d’un élément de stratégie politique pour Emmanuel Macron.